FÊTE DE L'ASSOMPTION - 15 AOÛT 2012

Publié le par GITANS EN EGLISE

Fête de l’Assomption – 15 août 2012

 

            « Qui est celle-ci qui apparaît comme l’aurore, belle come la lune, resplendissante comme le soleil ?» (Cantique des cantiques 6,10)

            La plus grande des fêtes mariales, l’Assomption, célèbre la Vierge Marie selon qu’elle participe au triomphe de son propre Fils sur le péché et sur la mort. Comment le Fils de l’homme siégerait-il au ciel dans la plénitude de sa gloire s’il n’avait auprès de lui la femme bénie entre toutes qui coopéra à l’avènement de son règne ? Comment celle que le Sang de Jésus a préservée du péché originel, aurait-elle, dans ce corps qui enfanta le Seigneur, connu la corruption du tombeau ? Comment celle qui fut debout au pied de la croix demeurerait-elle couchée dans la poussière ? Comment le Sauveur des hommes eût-il terminé son œuvre sans que la première des sauvées n’eût été conduite par lui jusqu’au Père ? Comment celui qui prononça l’Évangile eût-il tenu ses promesses si celle-là qui s’était faite, d’un cœur parfait, l’humble servante du Seigneur, n’était pas devenue la plus grande dans le Royaume des cieux ?

            Marie, vivante, avec son corps bienheureux, est entrée aux cieux. Fut-ce en traversant quelques instants la mort, comme son Fils, ou fut-ce cette simple « Dormition » que fêtait déjà dès le 6e siècle l’Église d’Orient ? On ne sait. Mais ce qui est sûr, ce qui fut proclamé comme un dogme de foi, le 1ernovembre 1950, et que depuis 15 siècles déjà l’Église croyait de tout son cœur, c’est qu’au terme de sa vie terrestre, Marie fut enlevée dans les cieux, avec son âme et son corps, ainsi qu’il en adviendra pour nous à la fin des temps.

                        « Un signe grandiose apparut dans le ciel : une femme ayant le soleil pour manteau, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles. » (Apocalypse 12,1).

            Au jour même de l’Annonciation, à l’instant où elle devenait la mère du Sauveur en se faisant son humble servante, Marie avait prophétisé cette assomption dans la gloire. L’Évangile du 15 août le rappelle : « Toutes les générations me proclameront bienheureuse ! » (Luc 1,48).

            Marie peut être comparée à Judith qui délivra le peuple de Dieu du terrible Holopherne, au péril de sa vie (Judith Ch. 10 à 15). Car Marie s’est tout entière donnée, pour qu’en elle, comme il plairait à Dieu, s’accomplît l’œuvre de notre salut ; par la naissance de son Fils qu’elle suivit jusqu’à la Croix, fut vaincu l’ennemi des hommes, Satan.

            Dieu a fait de Marie sa collaboratrice. Par elle nous est venu le salut : par elle, comme par un canal, continue de nous venir le salut en Jésus-Christ. C’est pourquoi nous pouvons demander dans notre prière que dans la gloire qui est sienne, depuis son Assomption, Marie se souvienne de nous, parle pour nous, intercède pour nous, et nous obtienne de la rejoindre quand Dieu voudra, auprès de son Fils, puisque, mère de Jésus, elle est devenu la mère de tous les enfants de Dieu.

Publié dans MARIE

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